C’est du ski acrobatique pratiqué sur une piste rempli de bosses. Ce sport est né dans les années 1970 aux États-Unis, en étant plus connus sous le sobriquet : hot-dog skiing, dans la catégorie free-style. Ce n’est qu’au début des années 1980 que la Fis l’officialise en l’incluant comme catégorie à part, durant les championnats et coupes du monde de ski acrobatique. Parmi les vrais maîtres dans cet art, quelques Français ont brillé de par le monde : avant Anthony Benna et Guilbaut Colas, il y avait Philippe Bron ou encore Edgar Grospiron...
Contrôle et techniques sont les maîtres mots en ski de bosses. S’apprend-il comme n’importe quelle discipline de ski ? Comment ça marche ?
Aujourd’hui à l’arrêt, un des grands skieurs francais ayant porté l’equipe france en haut du podium dans différentes compétitions mondiales de ski de bosses, guilbaut colas et ses prouesses font encore rêver petits et grands. Et même s’il s’agit d’une matière assez peu démocratisée chez les skieurs acrobates de la new school, le ski de bosses n’est pas moins apprécié à cause de son intérêt pour l’entrainement, la maîtrise de la vitesse et de la posture notamment, permettant de mieux gérer d’autres disciplines. Parce qu’avec le ski de bosses, la capacité physique et les techniques sont sans doute encore plus sollicitées que dans d’autres spécialités. Dans tous les cas, avant d’aborder une ligne de bosses à la old school comme l’a fait aussi anthony Benna à ses débuts, il faut avoir une excellente condition musculaire.
Après les aptitudes physiques, c’est la gestion des positions à travers les lignes qui permettront d’aborder cette pratique plutôt old school, comme le confirmeront les adeptes au niveau de différents forums de discussion. Cela implique un bon nombre de gestes et d’attitudes : flexion et extension des genoux, droiture du buste, anticipation des trajectoires, etc. Après, les approches diffèrent selon que les skieurs débutent ou ont déjà acquis certaines notions et pratiques dans le domaine. Les systèmes d’apprentissage ne sont pas rares. Certains skieurs professionnels et des adeptes de la glisse sur les bosses tentent aujourd’hui de vulgariser le style, en créant un club ou tout simplement en mettant en ligne des trucs et astuces en clips vidéo.
Apprendre skier sur les bosses, c’est de la pratique pure et dure, et il est plus adapté de dompter ses skis et les préceptes du contrôle de sa vitesse directement sur le terrain. Même s’il est moins populaire aujourd’hui, il n’est pas difficile de trouver de la place pour faire ce sport on ne peut plus physique et qui plus est old school, sachant que, tout en considérant la multiplicité des offres d’apprentissage, presque toutes les stations ski du pays aménagent des champs de bosses dignes de ce nom. Les grands noms de cette discipline à l’instar de guilbaut n’ont pu apprendre leur extension et flexion, le maintien immobile du buste, puis enchainer les postures techniques pour amortir les reliefs ou choisir entre les sauts et la godille. Pour ceux qui souhaitent approfondir leur rapport avec cette pratique sportive, atteindre un sommet d’expertise ou, mieux, passer en finale d’un championnat, il est souvent plus avantageux d’évoluer dans un club, voire en équipe.
Effectivement, le ski de bosses est aussi une affaire d’échanges. Un as des bosses comme Anthony Benna n’a sans doute pu optimiser ses performances qu’en ayant fait des rencontres instructives lors de rando ski, des séances de tests et en intégrant l'équipe Francaise de ski. Bref, pour tout savoir sur le ski de bosses, on ne se limite pas à une simple lecture. Il faut des passages répétitifs sur les pistes de champs de bosses et notamment celles des stations des Pyrenees, des rencontres avec un champion du monde, tester différentes bosses formées synthétiquement ou naturellement.. Bref, pratiquer !